Quelle est votre vitesse de réaction?
Les étudiants participeront dans une activité simple, où ils font tomber des règles et apprennent la réponse corporelle derrière cette expérience.
Le chemin neural impliqué dans une expérience de temps de réaction comprend une série des processus neuraux. Cette expérience n’est pas un test d’un réflexe simple. Au contraire, c’est une activité qui mesure le temps de réaction de quelque chose que l’on voit.
Quand votre ami fait tomber le « chrono » dans cette expérience, vous le voyez commencer à se déplacer. Un message neural circule à partir des yeux au cerveau et puis aux muscles des doigts, qui bougent ensuite pour attraper le « chrono ». Le processus entier prend entre 150 et 220 millisecondes.
L’action d’attraper une règle faite tomber commence avec les yeux qui voient la règle, l’attendant à tomber. Après la tombée de la règle, les yeux envoient un message au cortex visuel, qui perçoit que la règle est tombée. Le cortex visuel envoie un prochain message au cortex moteur de tenter d’attraper la règle. Le cortex moteur envoie ensuite un prochain message à la moelle épinière, qui ensuite envoie un autre message aux muscles dans les mains ou les doigts. Finalement, les muscles contractent au moment où la main saisit la règle. Tous ces processus impliquent des neurones individuels qui transmettent les messages électrochimiques aux autres neurones.
Le temps de réaction d’une personne dépend des choses qui peuvent être améliorées et des autres choses qui ne peuvent pas.
L’expression « c’est en forgeant qu’on devient forgeron » s’applique bien dans ce cas parce qu’il est possible de développer une « mémoire musculaire », c’est-à-dire que l’on ne doit pas penser d’attraper. Il n’est plus nécessaire de consacrer du temps valable pour faire une décision. La plupart du temps nécessaire pour réagir à la chute de la règle est le temps nécessaire pour que des signaux électriques circulent sur les nerfs. Un signal pour dire à un doigt de bouger doit circuler à partir du cerveau le long la moelle épinière et puis dans le bras, à une vitesse de 100 mètres par seconde. Les signaux qui contrôlent le mouvement des muscles, en général, se déplacent plus vite que les autres. (Les signaux de douleur, par contre, bougent très lentement, souvent moins qu’un mètre par seconde). Ces signales sont néanmoins « involontaires », c’est-à-dire il n’est pas possible de contrôler ou changer la vitesse.
La distance traversée par le « chrono » avant de l’attraper a été convertie en temps à l’aide de l’équation d=1/2at² où l’on note le a la valeur de l’accélération de la pesanteur (gravité).
Il est mieux de faire cette activité avant une excursion scolaire à Science World.